Elisabeth Lefevre est une femme de 53 ans pétillante et déterminée. Elle a travaillé pendant 12 ans dans le décolletage puis a vécu un licenciement dû au confinement. Deux ans plus tard, elle a su retomber sur ses pieds et trouver un emploi grâce au chantier d’insertion de l’ENILV. Elle occupe depuis juillet 2022 un poste sur notre ligne beurrerie et gagne en confiance et développe ses compétences.

Avant l’ENILV, quel a été votre parcours ? / Que faisiez-vous ?

J’ai travaillé 12 ans dans le décolletage. J’habite à Scionzier et j’ai travaillé à Vougy et Bonneville. J’ai été licenciée et j’ai suivi une formation en reconversion professionnelle pendant 3 mois.

Pourquoi avez-vous choisi le chantier d’insertion de l’ENILV ?

En raison de mon invalidité, je ne peux travailler que 25h par semaine et il est difficile de trouver un poste. En juillet 2022, j’ai participé à un job dating organisé par Pôle Emploi où j’ai rencontré l’ENILV. Cela m’a tout de suite donné envie et j’ai pu signer un contrat très rapidement.

Depuis combien de temps êtes-vous à l’ENILV ?

J’ai signé un premier contrat de sept mois et ce contrat a été renouvelé. J’ai pu suivre une formation informatique TOSA pour me remettre à niveau sur les logiciels Word, Excel, PowerPoint.

Qui vous a orientée à votre arrivée ?

Sandra, la chargée d’insertion professionnelle de l’Enilv.

Comment s’est déroulée votre adaptation ?

Cela s’est très bien passé. Il y a une très bonne équipe sur la beurrerie et je m’entends bien avec mes collègues.

Qu’est-ce que le chantier d’insertion vous a apporté ?

Cela faisait deux ans que je ne travaillais plus et ce retour à l’emploi m’a redynamisée, j’ai pu rencontrer du monde, créer des liens, travailler dans une bonne ambiance et découvrir le chantier d’insertion dont j’ignorais l’existence.

Vous avez des perspectives d’évolution ? Un métier en tête ?

J’ai un projet d’agent d’accueil et un autre en restauration scolaire. J’ai pu retravailler mes CV en ce sens. J’ai déjà une expérience en restauration scolaire, mais mon invalidité fait que je ne peux plus réaliser toutes les tâches. Pendant mon contrat à l’ENILV, j’ai toutefois pu réaliser un stage à la cantine du lycée et cette expérience s’est bien passée. Je souhaite donc continuer mes recherches d’emploi sur ce type de poste.

Aujourd’hui, quelle conclusion pouvez-vous tirer de votre parcours ?

Cela m’a permis de retomber sur mes pieds financièrement et mentalement. Sans le chantier d’insertion, je ne sais pas ce que j’aurais fait.